Le cimetière.
Koimêtêrion, « lieu ou l’on dort », le cimetière marque le début de toute civilisation. Ensevelir ses morts est l’acte rituel par lequel les hommes manifestent leur sentiment de piété envers leurs semblables et leur croyance en une vie outre-tombe. Les civilisations anciennes rassemblaient les sépultures en des lieux réservés, parfois prenant forme de véritables villes des morts, les nécropoles.
Il faut savoir que les morts non illustres étaient enterrés dans des fosses communes, à l’intérieur des villes, dans des enclos contigu aux églises, à l’intérieur desquelles se trouvaient les notables. Pour des raisons d’hygiène publique et pour garder un souvenir du défunt, en 1804 fut promulguer l’édit de Saint-Cloud, Napoléon ordonnant l’inhumation dans des tombes individuelles, regroupé dans des cimetières clos des murs situés à l’extérieur des villes. Le premier cimetière moderne a été ouvert en 1804 à Paris ; le cimetière du père Lachaise. Le 21 mai 1804 (1er Prairial an XII), le cimetière fut officiellement ouvert par une première inhumation : celle d'une petite fille de cinq ans, Adélaïde Paillard de Villeneuve.
La tombe.
La tombe est le lieu de la conservation de la dépouille mortelle du défunt ainsi que de la commémoration et de la célébration du lien entre les morts et les vivants.
Tombe ets issu du latin ecclésiastique tumba lui même emprunté au grec tumbos « tumulus funéraire ». Le mot désigne donc le monticule placé sur la tombe, semble apparenté au latin tumulus « monticule ». Le mot en français a pris le sens de lieu où l’on ensevelit un mort par métonymie il désigne en particulier la pierre tombale. Dés le XVII e son emploi deviendra le symbole de la mort si l’on entend les expressions comme : être au bord de la tombe, avoir un pied dans la tombe, suivre quelqu’un dans la tombe.
Les tombes étrusques sont regroupées en nécropoles, les tombes chrétiennes sont initialement dans les catacombes, puis dans les cimetières. Les sépulture illustres sont dans les églises ou le long des murs extérieurs, les tombes les plus simples sont signalées par une sobre dalle ou une croix. L’effigie du défunt évolue de la position horizontale du gisant à celle agenouillée de l’orant, puis celle verticale du suppliant.
La pierre tombale.
La pierre tombale comme plan horizontal. Un plan horizontal menaçant et sournois, une surface qui n’est plane que pour dissimuler et dans le même temps indiquer la profondeur qui l’habite, Ventre portant toutes les morts à venir. « Flatland », surface plane ou plus aucune transcendance n’est possible, Surface plane séparant deux mondes, l’invisible et l’autre visible. La pierre tombale, comme passage ou la modalité du visible, offre toutes les composantes qui font d’un simple plan, que nous voyons, une puissance visuelle qui nous regarde dans la mesure même où elle met en œuvre le jeu anadyomène de la surface et du fond, de l’apparition et de la disparition. Il était question de cela au Moyen Age, lorsque les théologiens ressentirent la nécessité de distinguer du concept d’image (imago) celui de vestigium ; le vestige, la trace, la ruine. Ils essayaient par là d’expliquer comment ce qui est visible devant nous autour de nous la nature, le corps, ne devrait se voir que comme portant la trace d’une ressemblance perdue, ruinée. Pierre tombale exemplaire. Scission entre ce que je vois, l’évidence d’un plan, d’une masse de pierre géométrique anthropomorphique, parfois figurative, parfois couverte d’inscriptions. Une masse de pierre œuvrée ouvrant au monde des objets de l’art, de l’artefact. L’évidence de ce qui me regarde dans la situation ou plus rien n’est évident, regarde de l’évidement. Evidement qui touche à l’inévitable. Un corps, un corps comme le mien, mais vide, sans le pouvoir de lever les yeux sur moi. Et pourtant qui me regarde en un sens, le sens de la perte à l’œuvre. La pierre tombale une masse de pierre géométrique théomorphique ou pour reprendre le mot de Serge Boulgakov « Bogocelovescestvo » « totheandrikos ». La pierre tombale comme lieu-tenance, « Khilafa ».
La pierre tombale miroir horizontal opaque qui montre que j’ai perdu ce corps. Miroir qui montre l’image impossible à voir de ce qui me rendra égal et semblable dans mon propre futur de ce corps enfouit gisant, se vidant, disparaissant bientôt sous un plan semblable. Devant la pierre tombale je tombe. Je tombe au lieu de ce qui me regarde, je tombe dans le savoir de ne pas savoir ce que deviendras mon corps.
Mais seul le héros a accès à la catabase. La catabase (du grec ancien κατάϐασις / katábasis, « descente, action de descendre »). Ce monument vient troubler ma capacité de voir sereinement, simplement, parce qu’il impose en moi l’image impossible à voir. Je tombe. Je tombe en moi-même, je tombe dans l’angoisse à savoir cette d’être là, d’être là. Angoisse de regarder au fond, le fond, le lieu qui me regarde. Angoisse d’être livré à la question de mon propre corps, à sa chair, à son cadavre, à ses restes à sa capacité de s’offrir au vide, à s’ouvrir.
La pierre tombale couvercle du sarcophage mangeur de chair autant que volume incorruptible de la conservation de cette même chair. Angoisse, en rester au volume, volume visible, postuler le reste comme inexistant, rejeter tout le reste dans le domaine de l’invisibilité sans nom. Horreur, ce volume-là devant nous est plein d’un être semblable à nous, mais mort, de l’un visible. Angoisse qui chuchotant notre destin. Plan horizontal comme négation du vide, s’arrêter à la surface du volume, refuser à sa forme convexe et simple. Une volonté de s’arrêter à ce que nous voyons pour ignorer que ce volume n’est pas indifférent. Oublié que ce volume fait réceptacle, et concavité. Ce que je ne vois pas, n’est rien d’autre qu’un parallélépipède d’environ un mètre quatre-vingt trois (six pieds) de longueur. Plan écran d’une vérité plus souterraine et redoutable. Il n’y a rien qu’un volume et que ce volume n’est rien d’autre que lui-même. Tautologie affirmant : cet objet que je vois, il est ce que je vois, un point c’est tout.
Face à la tautologie l’un visible, un second regard, l’invisible. Dépasser un au delà de ce qui est de ce que nous voyons, de ce qui nous regarde. Produire un modèle, une représentation, où tout pourrait se réorganiser, continuer de vivre à l’intérieur d’un grand rêve éveillé. Comme s’il n’y avait là qu’un volume vide et désincarné, comme si la vie, nommée âme pour l’occasion avait déjà quitté ce lieu. Lieu trop concret trop proche, trop matériel trop inquiétant à signifier quelque chose d’inéluctable et de définitif. La vie ne serait plus là mais ailleurs dans un corps rêvé plein de sa substance de vie. La pierre tombale comme pierre du foyer permettant l’apothéose.
La pierre tombale comme expérience du voir, comme exercice de la croyance. Ce que nous voyons le volume éclipsé par le plan sera relevé par l’instance d’un invisible à prévoir. Ce qui nous regarde s’outrepassera dans un énoncé de vérité au-delà. Autre mode de satisfaction devant ce qui pourtant continue de nous regarder comme le visage du pire. Le corps mort.
« et vidit et credidit », il crut parce qu’il a vu, mais lui qu’est ce qu’il a vu ?
L’art chrétien a produit des images innombrables de tombeaux vidés de leur corps (Fra Angelico, la résurrection ou jugement dernier). L’archétype est celui du Christ, qui par le simple fait qu’il déserte son tombeau engage le processus de croyance.
Rien justement. Ce rien, ce trois fois rien, quelques linges blancs dans la pénombre d’une cavité, c’est le corps vide qui aura enclenché pour toujours toute la dialectique de la croyance. Une apparition minimale, quelques indices d’une disparition. Rien à voir pour croire en tout.
Telle est donc l’image que la croyance veut s’imposer de voir et impose à tous de s’y sentir happés. Angoisse, pierre tombale sur lequel ne repose plus aucun corps, pierre tombale couvrant un tombeau vide, un volume ostensiblement évidé de son contenu, tandis que son contenu se précipite aux portes d’un autre lieu qui lui échoie, enfer ou paradis. L’homme de la croyance verra toujours quelque chose d’autre au-delà de ce qu’il voit.
Lorsqu’il se trouve face à face avec la pierre tombale l’homme, s’il est l’homme de la croyance vera quelque chose d’autre au delà de ce qu’il voit. Il verra un jour ou une nuit qui aura fait son temps. Devant la tombe s’invente ou se réinvente un temps, préfiguration et retour, élaboration et disparition. Temps devant un lieu ou le corps travaille à se défaire.
La pierre tombale, image gardienne d’un refoulement et de son ouverture. Serait-ce là sa fonction originaire, que de commencer avec la fin ?
Donner forme aux restes, aux restes du corps, le corps mort, faire du reste meurtri un reste construit. Et faisant s’y rejoindre dans l’exercice du regard, un deuil et un désir. La pierre tombale comme un fantasme du temps. Un temps pour regarder les choses s’éloigner jusqu’à perte de vue, un temps pour se sentir perdre le temps jusqu’au temps d’avoir vu le jour, un temps enfin pour se perdre soi-même. Tout cela pour n’être que soit même une image, une imago, une effigie généalogique. Un temps fini aussi bien qu’un temps fini…
La pierre tombale permet de vider les tombeaux, les sarcophages des chairs se défaisant pour les remplir d’images sublimes.…
Koimêtêrion, « lieu ou l’on dort », le cimetière marque le début de toute civilisation. Ensevelir ses morts est l’acte rituel par lequel les hommes manifestent leur sentiment de piété envers leurs semblables et leur croyance en une vie outre-tombe. Les civilisations anciennes rassemblaient les sépultures en des lieux réservés, parfois prenant forme de véritables villes des morts, les nécropoles.
Il faut savoir que les morts non illustres étaient enterrés dans des fosses communes, à l’intérieur des villes, dans des enclos contigu aux églises, à l’intérieur desquelles se trouvaient les notables. Pour des raisons d’hygiène publique et pour garder un souvenir du défunt, en 1804 fut promulguer l’édit de Saint-Cloud, Napoléon ordonnant l’inhumation dans des tombes individuelles, regroupé dans des cimetières clos des murs situés à l’extérieur des villes. Le premier cimetière moderne a été ouvert en 1804 à Paris ; le cimetière du père Lachaise. Le 21 mai 1804 (1er Prairial an XII), le cimetière fut officiellement ouvert par une première inhumation : celle d'une petite fille de cinq ans, Adélaïde Paillard de Villeneuve.
La tombe.
La tombe est le lieu de la conservation de la dépouille mortelle du défunt ainsi que de la commémoration et de la célébration du lien entre les morts et les vivants.
Tombe ets issu du latin ecclésiastique tumba lui même emprunté au grec tumbos « tumulus funéraire ». Le mot désigne donc le monticule placé sur la tombe, semble apparenté au latin tumulus « monticule ». Le mot en français a pris le sens de lieu où l’on ensevelit un mort par métonymie il désigne en particulier la pierre tombale. Dés le XVII e son emploi deviendra le symbole de la mort si l’on entend les expressions comme : être au bord de la tombe, avoir un pied dans la tombe, suivre quelqu’un dans la tombe.
Les tombes étrusques sont regroupées en nécropoles, les tombes chrétiennes sont initialement dans les catacombes, puis dans les cimetières. Les sépulture illustres sont dans les églises ou le long des murs extérieurs, les tombes les plus simples sont signalées par une sobre dalle ou une croix. L’effigie du défunt évolue de la position horizontale du gisant à celle agenouillée de l’orant, puis celle verticale du suppliant.
La pierre tombale.
La pierre tombale comme plan horizontal. Un plan horizontal menaçant et sournois, une surface qui n’est plane que pour dissimuler et dans le même temps indiquer la profondeur qui l’habite, Ventre portant toutes les morts à venir. « Flatland », surface plane ou plus aucune transcendance n’est possible, Surface plane séparant deux mondes, l’invisible et l’autre visible. La pierre tombale, comme passage ou la modalité du visible, offre toutes les composantes qui font d’un simple plan, que nous voyons, une puissance visuelle qui nous regarde dans la mesure même où elle met en œuvre le jeu anadyomène de la surface et du fond, de l’apparition et de la disparition. Il était question de cela au Moyen Age, lorsque les théologiens ressentirent la nécessité de distinguer du concept d’image (imago) celui de vestigium ; le vestige, la trace, la ruine. Ils essayaient par là d’expliquer comment ce qui est visible devant nous autour de nous la nature, le corps, ne devrait se voir que comme portant la trace d’une ressemblance perdue, ruinée. Pierre tombale exemplaire. Scission entre ce que je vois, l’évidence d’un plan, d’une masse de pierre géométrique anthropomorphique, parfois figurative, parfois couverte d’inscriptions. Une masse de pierre œuvrée ouvrant au monde des objets de l’art, de l’artefact. L’évidence de ce qui me regarde dans la situation ou plus rien n’est évident, regarde de l’évidement. Evidement qui touche à l’inévitable. Un corps, un corps comme le mien, mais vide, sans le pouvoir de lever les yeux sur moi. Et pourtant qui me regarde en un sens, le sens de la perte à l’œuvre. La pierre tombale une masse de pierre géométrique théomorphique ou pour reprendre le mot de Serge Boulgakov « Bogocelovescestvo » « totheandrikos ». La pierre tombale comme lieu-tenance, « Khilafa ».
La pierre tombale miroir horizontal opaque qui montre que j’ai perdu ce corps. Miroir qui montre l’image impossible à voir de ce qui me rendra égal et semblable dans mon propre futur de ce corps enfouit gisant, se vidant, disparaissant bientôt sous un plan semblable. Devant la pierre tombale je tombe. Je tombe au lieu de ce qui me regarde, je tombe dans le savoir de ne pas savoir ce que deviendras mon corps.
Mais seul le héros a accès à la catabase. La catabase (du grec ancien κατάϐασις / katábasis, « descente, action de descendre »). Ce monument vient troubler ma capacité de voir sereinement, simplement, parce qu’il impose en moi l’image impossible à voir. Je tombe. Je tombe en moi-même, je tombe dans l’angoisse à savoir cette d’être là, d’être là. Angoisse de regarder au fond, le fond, le lieu qui me regarde. Angoisse d’être livré à la question de mon propre corps, à sa chair, à son cadavre, à ses restes à sa capacité de s’offrir au vide, à s’ouvrir.
La pierre tombale couvercle du sarcophage mangeur de chair autant que volume incorruptible de la conservation de cette même chair. Angoisse, en rester au volume, volume visible, postuler le reste comme inexistant, rejeter tout le reste dans le domaine de l’invisibilité sans nom. Horreur, ce volume-là devant nous est plein d’un être semblable à nous, mais mort, de l’un visible. Angoisse qui chuchotant notre destin. Plan horizontal comme négation du vide, s’arrêter à la surface du volume, refuser à sa forme convexe et simple. Une volonté de s’arrêter à ce que nous voyons pour ignorer que ce volume n’est pas indifférent. Oublié que ce volume fait réceptacle, et concavité. Ce que je ne vois pas, n’est rien d’autre qu’un parallélépipède d’environ un mètre quatre-vingt trois (six pieds) de longueur. Plan écran d’une vérité plus souterraine et redoutable. Il n’y a rien qu’un volume et que ce volume n’est rien d’autre que lui-même. Tautologie affirmant : cet objet que je vois, il est ce que je vois, un point c’est tout.
Face à la tautologie l’un visible, un second regard, l’invisible. Dépasser un au delà de ce qui est de ce que nous voyons, de ce qui nous regarde. Produire un modèle, une représentation, où tout pourrait se réorganiser, continuer de vivre à l’intérieur d’un grand rêve éveillé. Comme s’il n’y avait là qu’un volume vide et désincarné, comme si la vie, nommée âme pour l’occasion avait déjà quitté ce lieu. Lieu trop concret trop proche, trop matériel trop inquiétant à signifier quelque chose d’inéluctable et de définitif. La vie ne serait plus là mais ailleurs dans un corps rêvé plein de sa substance de vie. La pierre tombale comme pierre du foyer permettant l’apothéose.
La pierre tombale comme expérience du voir, comme exercice de la croyance. Ce que nous voyons le volume éclipsé par le plan sera relevé par l’instance d’un invisible à prévoir. Ce qui nous regarde s’outrepassera dans un énoncé de vérité au-delà. Autre mode de satisfaction devant ce qui pourtant continue de nous regarder comme le visage du pire. Le corps mort.
« et vidit et credidit », il crut parce qu’il a vu, mais lui qu’est ce qu’il a vu ?
L’art chrétien a produit des images innombrables de tombeaux vidés de leur corps (Fra Angelico, la résurrection ou jugement dernier). L’archétype est celui du Christ, qui par le simple fait qu’il déserte son tombeau engage le processus de croyance.
Rien justement. Ce rien, ce trois fois rien, quelques linges blancs dans la pénombre d’une cavité, c’est le corps vide qui aura enclenché pour toujours toute la dialectique de la croyance. Une apparition minimale, quelques indices d’une disparition. Rien à voir pour croire en tout.
Telle est donc l’image que la croyance veut s’imposer de voir et impose à tous de s’y sentir happés. Angoisse, pierre tombale sur lequel ne repose plus aucun corps, pierre tombale couvrant un tombeau vide, un volume ostensiblement évidé de son contenu, tandis que son contenu se précipite aux portes d’un autre lieu qui lui échoie, enfer ou paradis. L’homme de la croyance verra toujours quelque chose d’autre au-delà de ce qu’il voit.
Lorsqu’il se trouve face à face avec la pierre tombale l’homme, s’il est l’homme de la croyance vera quelque chose d’autre au delà de ce qu’il voit. Il verra un jour ou une nuit qui aura fait son temps. Devant la tombe s’invente ou se réinvente un temps, préfiguration et retour, élaboration et disparition. Temps devant un lieu ou le corps travaille à se défaire.
La pierre tombale, image gardienne d’un refoulement et de son ouverture. Serait-ce là sa fonction originaire, que de commencer avec la fin ?
Donner forme aux restes, aux restes du corps, le corps mort, faire du reste meurtri un reste construit. Et faisant s’y rejoindre dans l’exercice du regard, un deuil et un désir. La pierre tombale comme un fantasme du temps. Un temps pour regarder les choses s’éloigner jusqu’à perte de vue, un temps pour se sentir perdre le temps jusqu’au temps d’avoir vu le jour, un temps enfin pour se perdre soi-même. Tout cela pour n’être que soit même une image, une imago, une effigie généalogique. Un temps fini aussi bien qu’un temps fini…
La pierre tombale permet de vider les tombeaux, les sarcophages des chairs se défaisant pour les remplir d’images sublimes.…